Le mot du général commandant l’Ecole de l’Infanterie Père de l’Arme de l’Infanterie

Le mot du général commandant l’Ecole de l’Infanterie
Père de l’Arme de l’Infanterie

 

Cette année revêt une teinte toute particulière puisqu’elle est l’année du centenaire et elle annonce de nouveaux défis à relever pour l’infanterie.

Aussi, il m’est primordial de pouvoir compter sur l’ANORI qui, de par sa symbolique, constitue un trait d’union entre le souvenir et la modernité, deux notions qui seront développées dans les mois à venir.

L’école de l’Infanterie poursuit au sein du Pôle Provence son objectif d’excellence de formation et de prospective. Elle intègre désormais le nouveau fusil d’assaut, le HK 416F, qui a fait son apparition il y a quelques mois dans les premiers régiments et sur lequel la première génération de stagiaires commence à être formée.

L’école prépare également l’arrivée du nouveau matériel SCORPION à venir cette année, un grand pas en avant pour l’infanterie. Une nouvelle ère est en marche pour les fantassins et leurs camarades de l’interarmes, pleine d’enjeux et de défis.


Le général de brigade Pierre GILLET

Rentrer dans une nouvelle ère suppose plusieurs points comme, premièrement, le retour à l’essence du métier de fantassin et l’entretien des fondamentaux. Puis elle nécessite d’absorber une nouvelle complexité induite par l’arrivée du nouveau matériel, un saut technologique nécessaire pour garder l’ascendant sur le champ de bataille. Enfin, elle passe par la formation des chefs de guerre et des instructeurs aptes à combattre avec les forces morales et matérielles qui conviennent.

Enfin, 2018 consacrera l’année du centenaire et il convient à tous les fantassins, qu’ils soient d’active, de réserve ou à la retraite, de s’investir et de commémorer ensemble la mémoire de nos anciens.


Biographie du général de brigade Pierre GILLET

Le général de brigade Pierre GILLET est né le 15 août 1963 à Strasbourg.Admis à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en septembre 1985, il intègre la promotion « Cadets de la France libre ». A l’issue de ses trois années de scolarité, il rejoint l’école d’application de l’Infanterie (EAI) à Montpellier en septembre 1988.

Il choisit de servir au 2e régiment étranger d’infanterie à Nîmes qu’il rejoint le 1er août 1989. Après trois années de chef de section de combat, il sert en qualité d’officier adjoint avant de se voir confier le commandement de la compagnie d’éclairage et d’appui de 1994 à 1996.

En 1996, il rejoint l’école d’application de l’infanterie comme instructeur des jeunes lieutenants.

En 2000, après avoir réussi le concours de l’école de guerre, il suit la scolarité de la 8e promotion du Collège Interarmées de Défense (CID).

En 2001 il rejoint l’état-major du commandement de la légion étrangère comme chef du bureau études (relations de la légion avec l’extérieur et adaptation des directives et textes « armée de terre » au statut particulier « titre étranger »).

De 2003 à 2006 il est affecté au bureau politique des ressources humaines de l’état-major de l’armée de Terre (EMAT), comme chef de section études et synthèse des politiques catégorielles (officiers, sous-officiers et militaires du rang).

De 2006 à 2008, il commande le 2e régiment étranger d’infanterie à Nîmes.

De 2008 à 2009, il est affecté à Paris comme auditeur au Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) puis, à compter de juillet 2009, il rejoint l’Etat-Major des Armées (EMA) comme adjoint à la division des ressources humaines.

En juillet 2011 il prend les fonctions de chef du J5 et adjoint planification du Centre de Planification et de Conduite des Opérations de l’EMA.

Il est nommé au grade de général de brigade le 1 er août 2014 et prend le commandement de la 6 e brigade légère blindée à Nîmes. Outre ses fonctions de délégué militaire départemental du Gard et de commandant d’armes de la place de Nîmes, il est nommé parallèlement commandant de la base de défense de Nîmes-Orange-Laudun.

Le 01 août 2016, il est nommé général commandant des écoles militaires de Draguignan, commandant de la base défense de    Draguignan, commandant de l’école de l’infanterie et commandant d’armes de la garnison de Draguignan-Canjuers.

Au cours de sa carrière, le général GILLET a été engagé sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures : au Tchad (opération Epervier), en Arabie Saoudite et en Irak (1 ère Guerre du Golfe), à Djibouti (opération Iskoutir), à deux reprises à Sarajevo (FORPRONU 2 et brigade multinationale), à deux reprises en République centrafricaine (EFAO et opération Boali) et en République de Côte d’Ivoire (opération Licorne).

Marié et père de sept enfants, le général Pierre GILLET est officier de la Légion d’Honneur, officier de l’Ordre national du mérite, titulaire de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures avec étoile de vermeil, et de la Croix de la valeur militaire