Saint Maurice 2013

Un rendez-vous annuel pour se souvenir
et se ressourcer pour l’avenir

 

 

 

 

Les célébrations de la Saint Maurice et de la Sidi Brahim des 13 et 14 septembre 2013 se sont déroulées sous un ciel gris et, pour la partie qui s’est tenue à Vincennes, sous une pluie incessante, mais cela n’a pas atteint le moral des Fantassins. Ils ont été, certes, trempés, mais on sait les qualités de l’acier trempé !

Ces journées de Tradition ont été faites de rassemblements de fidélité, de camaraderie, de souvenir, de lien Armée-Nation et de cohésion active-réserve. L’objectif a été atteint.

Fidélité et hommage au Soldat Inconnu

C’est donc sous un ciel annonciateur de pluie que s’est tenue le 13 septembre au soir, sous l’Arc de Triomphe, la cérémonie du ravivage de la Flamme sur la tombe du Soldat Inconnu.

Le GCA BOUQUIN, inspecteur de l’armée de Terre, et le LCL FICHET, président de l’ANORI, déposent la gerbe de l’ANORI. (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Présidée par le général de corps d’armée CHARPENTIER,  gouverneur militaire de Paris, cette manifestation fut honorée de la présence de Mme CHRISTIENNE, conseiller de Paris et correspondant défense, du général de corps d’armée BOUQUIN, inspecteur de l’armée de Terre, représentant le général d’armée RACT-MADOUX, chef d’état-major de l’armée de Terre, du général de brigade HOUSSAY, commandant la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne, du général de brigade HAUTECLOCQUE-REYZ, commandant la 2ème Brigade Blindée, du capitaine de vaisseau EIDAL, attaché de défense norvégien, du colonel  SZARKA, attaché de défense hongrois, du lieutenant-colonel HAMMAN, représentant l’attaché de défense allemand, du lieutenant-colonel KOPAC, représentant l’attaché de défense polonais, du commandant WESTERSUND, représentant l’attaché de défense finlandais, du colonel WOLF, vice-président de la Fédération de l’Infanterie allemande, et du colonel RODDE, secrétaire général.

Emmenés par la Fanfare du 27ème BCA, des dizaines d’emblèmes d’associations ont remonté les Champs-Elysées, les fanions des Amicales de Chasseurs étant regroupés en « carré chasseurs ».

C’est le sergent-chef ANTOINE, porteur du Drapeau de l’ANORI, qui ouvrait la marche des Drapeaux vers l’Arc de Triomphe où les attendait le Drapeau de la Flamme porté par le lieutenant-colonel ORSINI, administrateur de l’ANORI, et des délégations en armes de tous les Bataillons de Chasseurs.

Après qu’aient été rendus les honneurs au Drapeau unique des Chasseurs, M.JACOTOT, président de la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs à pied, alpins et mécanisés, et le lieutenant-colonel FICHET, président de l’Association Nationale des Réservistes de l’Infanterie, accueillirent le général de corps d’armée CHARPENTIER, qui, après le salut au Drapeau et l’Hymne National, passa les troupes en revue.

Des gerbes furent déposées par le BDI (Bund der deutschen Infanterie-Fédération de l’Infanterie allemande), l’Ambassade d’Allemagne, l’ANORI et la FNAC.

Portant l’emblème de l’ANORI, le SCH ANTOINE est en tête du défilé des Drapeaux à l’Arc de Triomphe. (Photo: Liliana FICHET)

La sonnerie « aux Morts » et le chant par tous les participants de la Marseillaise permirent de se recueillir et d’exprimer le patriotisme des Fantassins. Ce fut une belle manifestation du rôle des associations dans l’accomplissement du devoir de mémoire et la promotion de l’esprit de défense.

La journée à Vincennes

Le samedi 14 septembre se déroula à Vincennes.

Les membres de l’ANORI purent débuter la journée en visitant le Mémorial des Chasseurs et le Tombeau des Braves dans le château de Vincennes, où les accueillit le général VERLOT.

Les Autorités chantent la Marseillaise. (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Puis, ce fut le dépôt de gerbes au monument aux Morts de Vincennes, où les participants furent rejoints par le général de division WATTECAMPS, commandant les écoles militaires de Draguignan, commandant l’Ecole de l’Infanterie.

Ensuite, tout le monde se retrouva au Fort Neuf de Vincennes pour déguster, en un sympathique moment de cohésion, un excellent couscous.

Souvenir et avenir des Préparations Militaires

L’après-midi débuta par la cérémonie organisée par le Conseil de région Ile de France de l’UNOR à la plaque mémorielle des élèves des Préparations Militaires apposée sur l’ancien bâtiment du Centre d’Instruction de Préparation Militaire de Paris.

Le colonel MARTIN, président du Conseil de région Ile de France de l’UNOR et vice-président de l’ANORI,  donna lecture de son ordre du jour.

Une partie de la délégation de l’ANORI et du BDI. (Photo: Liliane FICHET)

 


UNION NATIONALE DES OFFICIERS DE RESERVE ET
DES ORGANISATIONS DE RESERVISTES

CONSEIL REGIONAL DE L’ILE-DE-FRANCE

ORDRE DU JOUR du 14 SEPTEMBRE 2013

Nous sommes rassemblés à l’occasion de cette cérémonie en hommage à nos Anciens des Préparations Militaires, Morts pour la France.

Notre rassemblement a un éclat particulier. Cet éclat est double. D’abord, il se manifeste par notre fraternité interarmées, qui se traduit ici, cet après-midi, par la présence de toute notre diversité de réservistes : aviateurs, marins, service de santé, gendarmes, terriens. Tous ensembles, nous exprimons notre volonté commune de servir la France.

Mais notre présence est aussi un témoignage ; c’est ici devant ces plaques apposées sur ce bâtiment, dédié aux différentes préparations militaires que nombre de nos jeunes compatriotes ont exercé le métier des armes, pour la première fois. 

Le COL MARTIN, président du Conseil de région Ile de France de l’UNOR, donne lecture de son ordre du jour. (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Ici plus qu’ailleurs, ce témoignage qui se perpétue depuis une dizaine d’années reflète notre dynamisme collectif qui a valeur d’exemple, il prouve notre cohésion, notre disponibilité et notre respect pour ceux qui ont sacrifié leur vie pour la Nation.

Personne n’ignore les difficultés dans lesquelles notre pays est plongé, comme ses voisins. Les forces armées, comme toutes les composantes de la Nation en subissent des conséquences difficiles, ne serait-ce qu’en termes trop souvent budgétaires. Mais ce n’est surtout pas une raison pour baisser les bras, pour casser ce bel élan. Il faut continuer à y croire, parce que nos forces de sécurité, nos forces armées ont un besoin constant de réservistes pour assurer toutes leurs missions au service du pays.

Le COL BACHETTE-PEYRADE, président de l’ANRAT, et le LCL FICHET, administrateur de l’ANRAT, déposent la gerbe de l’ANRAT. (Photo: Denys CHAPPEY)

Les Présidents des associations nationales de réservistes ont répondu présents pour les PM. De gauche à droite: LCL FICHET (ANORI), COL VITROLLES (UNOR), COL BACHETTE-PEYRADE (ANRAT). (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Il faut continuer à y croire, parce que nous avons besoin du témoignage agissant des réservistes citoyens, des associations de réservistes et de toutes celles patriotiques qui font un Devoir de Mémoire remarquable dans la Nation, besoin du concours exemplaire des réservistes opérationnels dans le cadre du plan Vigipirate, besoin de l’indispensable appoint de leurs compétences, de leurs capacités pour servir dans tous les états-majors opérationnels.

Enfin, dernière raison, parce que notre terre de France, trop souvent déchirée, doit puiser dans le devoir du souvenir la force d’agir encore et toujours en grand pays, vigoureux et ardent. L’ardeur d’aujourd’hui, l’énergie de demain sont et seront filles des épreuves d’hier.

Par conséquent notre mission de réservistes est d’encourager notre jeunesse à suivre l’exemple tracé par nos anciens et que nous avons suivi par passion et par idéal, car les préparations militaires restent un des vecteurs formidables de recrutement concret, pour nos armées et nos réserves.

Tous ici présents, nous devons puiser dans ces cérémonies du Souvenir et d’Hommage, et plus particulièrement celle d’aujourd’hui, de formidables raisons de croire et d’espérer dans notre avenir.

Vive nos Armées, Vive la France.


Colonel (r) Philippe MARTIN


Le défilé des Bataillons de Chasseurs. (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Des gerbes furent déposées pour l’UNATRANS, pour  l’Union des Sociétés de Préparation Militaire (par son président, le colonel REBUFFEL, grand officier de la Légion d’Honneur et grand-croix de l’Ordre national du Mérite, pour l’ANRAT (par son président, le colonel BACHETTE-PEYRADE et le lieutenant-colonel FICHET) et par le Conseil de région Ile de France de l’UNOR (par le colonel MARTIN et M.MIREUR, adjoint au Maire de Vincennes).

Après la sonnerie « aux Morts » interprétée par le caporal COMBE de la Fanfare du 27ème BCA, membre de l’ANORI, les participants entonnèrent la Marseillaise à pleine voix avec toute la force de leurs convictions.

Il était à noter la présence à cette cérémonie du président de l’UNOR, le colonel VITROLLES, membre de l’ANORI.

La Sidi Brahim : un grand moment de Traditions

Après l’aubade de la Fanfare du 27ème BCA dans l’enceinte du château de Vincennes, se mit en place la cérémonie de célébration de la Sidi Brahim, fête des Chasseurs, et de passation du Drapeau unique des Bataillons de Chasseurs du 13ème BCA au 16ème BC, sous la présidence du général RIBAYROL, gouverneur militaire de Metz, représentant le CEMAT.

C’est alors que la pluie fine qui tombait se transforma en une pluie de plus en plus dense et sans interruption, mais sans pouvoir troubler les participants.

Le colonel LEURS, chef de corps du 16ème BC, a reçu le Drapeau unique des Chasseurs des mains du GCA RIBAYROL, gouverneur militaire de Metz (Photo: Denys CHAPPEY)

 

Remise de décorations, lecture du récit du combat de Sidi Brahim, ordre du jour du général RIBAYROL, passation du Drapeau du colonel BECKER (13ème BCA) au colonel LEURS (16ème BC) se succédèrent au cours de la prise d’armes.

Avant tout, la cohésion !

Le « pot des Chasseurs », qui succéda à la cérémonie, permit de se mettre plus ou moins à l’abri des précipitations et d’échanger dans une ambiance de camaraderie.

Il s’avère que le fait qu’une prise d’armes soit marquée par la pluie a pour effet immédiat de créer une excellente ambiance et ce fut encore le cas ce jour-là.

Trempés, mais fidèles aux Traditions. De gauche à droite, le LCL FICHET, président de l’ANORI, le COL RODDE, secrétaire général du BDI, et le GDI WATTECAMPS, commandant les écoles militaires de Draguignan et l’Ecole de l’Infanterie. (Photo: Denys CHAPPEY)