Le Mot du Général commandant l’Ecole de l’Infanterie – septembre 2014

A Draguignan, le 10 septembre 2014

Appelé à l’honneur de présider aux destinées de l’infanterie, je sais pouvoir compter sur l’ensemble des associations, dont l’ANORI, pour soutenir mon action et celle de tous les fantassins.

Mon prédécesseur m’a dit combien il avait apprécié votre engagement à ses côtés et votre fidélité indéfectible, symbolisée par la présence du premier drapeau de l’ANORI en salle d’honneur de l’infanterie.
Comme ceux qui m’ont précédé, je compte bien cultiver cette confiance réciproque capitalisée année après année et la communauté de valeurs qui nous unit. Aussi est-ce avec beaucoup de plaisir que je prends, à l’invitation de votre président, la plume dans vos colonnes.

Le personnel d’active de tous grades revenant à la vie civile, comme les réservistes de notre infanterie professionnalisée, tous ont vocation à rejoindre votre association qui en prolonge l’action et contribue à vivifier le lien armée-nation.

Je suis certain que ce lien armé-nation concourt directement à la capacité opérationnelle de nos forces dans une période où les budgets et leurs répercussions sur notre format et nos équipements créent des tensions permanentes sur la formation.

Je sais pouvoir compter sur les membres de votre associaton qui, parlant d’une même voix avec leurs camarades d’active, se font les porte-paroles de nos préocupations auprès des instances locales et parisiennes.

A l’heure où je prends mes fonctions, j’adresse au Président et à tous les membres de l’ANORI tous mes remerciements pour l’action entreprise et mes chaleureuses salutations !

Général de Brigade Emmanuel MAURIN
Commandant l’Ecole de l’Infanterie


Biographie du Général de Brigade Emmanuel MAURIN

Marié, père de cinq enfants, le général de brigade Emmanuel MAURIN est né le 13 août 1960 à Sète.
Il a intégré l’Ecole spéciale de Saint-Cyr en 1981 (promotion Grande Armée 1981-1983) et choisi l’arme de l’infanterie.

Promu lieutenant en 1984, il sert d’abord au 2e Régiment étranger de parachutistes à Calvi durant huit années en qualité de chef de section de combat jusqu’en 1988, puis de 1988 à 1990 comme officier adjoint, avant d’y commander une compagnie de combat de 1990 à 1992.

Il est promu au grade de capitaine en 1988 et chef de bataillon en 1994.

A sa sortie du CID en 1996, il est affecté à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) à Djibouti pour y occuper les fonctions de chef du bureau renseignements opérations et instruction. Il est promu lieutenant-colonel en 1998.

Promu colonel en 2002, il commande le 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP) à Calvi et est engagé en Côte d’Ivoire au début de l’opération Licorne de décembre 2002 à mars 2003, puis quitte son commandement en 2004.

Affecté au commandement de la force d’action terrestre (CFAT) à Lille en 2004, il occupe les fonctions d’assistant militaire du général commandant la force d’action terrestre.

En 2006, il est stagiaire à la 56e session CHEM et auditeur à la 59e session IHEDN.

Du 1er juillet 2007 au 31 juillet 2010, il sert à la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la défense à Paris en qualité de sous-directeur des questions régionales.

Il est promu général de brigade le 1er août 2010 et prend le commandement de la 11e Brigade parachutiste basée à Toulouse avec laquelle il est engagé en Afghanistan comme commandant de la Task Force La Fayette de mai à octobre 2011.

A son retour, il est affecté à l’Etat-Major des Armées (EMA), en qualité de chargé de mission du CEMA en charge plus particulièrement de proposer des options pour redessiner le dispositif des forces prépositionnées en Afrique et au Moyen Orient.

Le 1er juillet 2012, il est nommé chef G3 Opération du Corps de Réaction Rapide allié en Grande-Bretagne.
Officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, le général de brigade Emmanuel Maurin est nommé le 1er août 2014 adjoint au général commandant des écoles militaires de Draguignan et commandant de l’école de l’infanterie.

Diplômes détenus :

– Diplômé de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr.
– Brevet de l’enseignement militaire supérieur.
– Diplômé de l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du centre des hautes études militaires (CHEM).

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